Sciences profanes et Sciences sacrées * Les Nombres Premiers : leurs secrets,leurs mystères et les recherches qu'ils provoquent... * Géométrie
Chap. II :
Le patrimoine génétique des humains.
De notre ancêtre Lucy à l’Homo sapiens
Que nous dit la science profane ? Le patrimoine génétique de l'humanité montrerait que le chromosome sexuel Y est transmis intact de père en fils, sauf mutations rares (2 à 4% par million d'années). "Un chromosome est un élément microscopique constitué de molécules d'ADN et de protéines."[1] En analysant les variations du chromosome Y, on reconstitue l'arbre généalogique de l'humanité qui est datée entre 68 000 et 316 000 ans. Les différences entre les divers groupes humains sont très faibles[2]. "Le caryotype (ou caryogramme) est l'arrangement standard de l'ensemble des chromosomes d'une cellule, à partir d'une prise de vue microscopique." (Wikipedia) Tous les humains actuels auraient pratiquement, depuis leur origine, le même patrimoine génétique. Quels sont alors nos ancêtres ? Les Khoï, appelés péjorativement par les colonisateurs Bushmen ou Boshimans, se sont déplacés de l’Afrique de l’Est vers le Sud ; ils étaient considérés comme les ancêtres de toute l'humanité actuelle avant qu’on ne découvre d’autres restes humains plus anciens dans les déserts sahariens. Lucy ou Dinknesh (ge'ez en écriture éthiopienne) est le surnom du fossile de l'espèce Australopithecus afarensis découvert sur le site d'Hadar, en Éthiopie, en 1974 par une équipe de recherche internationale. Ce fossile est complet à 40 % et date d'environ 3,2 millions d'années. Longtemps considérée comme une espèce à l’origine de la lignée humaine, Australopithecus afarensis est aujourd'hui interprétée comme une espèce cousine du genre Homo... Lucy a été surnommée ainsi car les paléontologues écoutaient la chanson des Beatles Lucy in the Sky with Diamonds le soir sous la tente, en répertoriant les ossements qu'ils avaient découverts. Elle est parfois également surnommée Birkinesh, Dinkenesh ou Dinqnesh, qui signifie « tu es merveilleuse » en amharique. [langue locale éthiopienne]".[3] Nouveau rebondissement ! En 2000, le squelette de “Dikita”, bébé de 3 mois, a été exhumé en Ethiopie et daté de 3,3 millions d’années ! La science n’est pas au bout de ses peines ! Les énigmes que lui offre la vie ne cessent de surprendre et de se multiplier en fonction des recherches. Mais les recherches ont quitté récemment l’Afrique orientale pour s’étendre au Sahara et à la zone subsaharienne… Au vrai, les découvertes se succéderont encore longtemps avec de grandes surprises tant la Maya, l’Illusion divine, se joue des chercheurs ! C'est alors qu'une nouvelle découverte jette le trouble, en attendant la prochaine ! « Little Foot » est âgé de 3,67 millions d’années. La nouvelle datation de cet hominidé, avancée dans la revue Nature jeudi 2 avril, relance l’Afrique du Sud dans la course aux australopithèques les plus anciens. Et constitue un nouvel épisode de la saga scientifique entourant ce fossile hors du commun, l’un des plus complets, avec 90 % du squelette retrouvé, mais qui reste méconnu car sa description scientifique détaillée n’a pas encore été publiée. Little Foot, alias StW 573, rattaché à l’espèce Australopithecus prometheus, a en effet été découvert dans des conditions improbables : en septembre 1994, Ron Clarke (université de Witwatersrand, Johannesbourg) trouve, dans des caisses d’ossements classés comme "animaux", quatre os qu’il attribue à un pied gauche d’hominidé. Son mentor, Philippe Tobias (1925-2012), le baptisera « Petit pied ». Trois ans plus tard, nouvelle trouvaille dans des boîtes en provenance du même site, la grotte de Silberberg à Sterkfontein, dans le nord du pays : plusieurs os de pied et un fragment de tibia droit sont attribués au même individu par Ron Clarke. Il envoie ses assistants dans cette grande caverne, où ils ont la chance extraordinaire de retrouver ce qui ressemble au reste du squelette pétrifié.[4] » En Afrique de l’Est tout comme en Afrique du Sud, le tableau des australopithèques se complexifie de façon parallèle, « sans que le passage au genre Homo se clarifie[5] ». Ce qui n'a rien de surprenant…
Autre mystère ! La découverte récente par Peter Brown et son équipe, de “l’homme de Florès”, Homo floresiensis, est venu perturber le connu une nouvelle fois. Son nom est dû à l’île d’Indonésie où cet hominidé vivait il y a 18 000 ans. Surprise de taille ! Ce contemporain de l’Homo sapiens mesurerait un mètre de hauteur ! L'âge relativement récent du fossile (18 000 ans) et sa petite taille (environ un mètre pour un cerveau de 380 cm3) sont surprenants. Or il n’est ni microcéphale ni pygmée ! Son cerveau est en modèle réduit celui de l’Homo-erectus et des humains. Il vivait sur les pentes d’un volcan et chassait avec des lames et des pointes de pierre le stégodon, éléphant nain mesurant 1,50 mètres au garrot. Mais aussi le dragon du Komodo qui n’a rien de nain ! Est-ce un Homo-erectus venu d’Afrique pour envahir l’Asie il y a un million d’années qui aurait été atteint de “nanisme insulaire” ? Comme l’éléphant venu là à la nage adapta sa taille aux possibilités de nourriture pour ne plus mesurer qu’un mètre cinquante de haut alors que les reptiles au contraire grandissaient pour donner le mégalonia, l’Homo-erectus aurait rapetissé pour devenir “hobbit” ! Est-ce une espèce différente, au vu du squelette de son poignet ? Les hypothèses se succèdent et la plus récente nous dit que l'homme de Florès aurait été trisomique et non une espèce à part entière, selon une étude : « Au cours de la plus récente analyse des traits de l'Homo floresiensis, dont les résultats ont été publiés dans les comptes rendus de l’Académie américaine des Sciences PNAS), les chercheurs ont constaté une erreur dans l'estimation initiale du volume de la boîte crânienne de “LB1” et une sous-estimation de sa taille. Selon les nouveaux calculs, le crâne de l'homme de Florès avait une contenance d'environ 430 millilitres, soit près de 16 % de plus que calculé précédemment. Cette différence est importante car elle situe la taille du cerveau dans celle d'humains modernes qui sont trisomiques et vivent dans la même région », explique Robert Eckhardt, professeur de génétique à l'Université de Pennsylvanie, l'un des principaux auteurs de l'étude. L'estimation initiale « erronée » de la taille de l'Homo floresiensis, qui était d'environ un mètre, a également été revue à la hausse à 1,26 m. Cette erreur s'explique par une extrapolation basée sur la taille plus courte du tibia du spécimen à partir d'une formule dérivée d'une population de pygmées en Afrique. Cette taille correspond également aux tibias plus courts de personnes aujourd'hui diagnostiquées de trisomie 21, précisent les chercheurs. Ils ont aussi constaté une asymétrie cranio-faciale typique des trisomiques…[6] » Toujours est-il que, pendant des millénaires, il aurait cohabité avec l’Homo sapiens avant d’être exterminé par lui il y a 300 ans environ ! Toute cette population pouvait-elle être trisomique ? Les habitants actuels de l’île racontent que ces petits hommes vivaient dans des cavernes sur les pentes du volcan. Comme ils pillaient les récoltes et dévalisaient les maisons, les relations étaient très mauvaises. Lorsqu’ils allèrent jusqu’à enlever un bébé, les habitants de l’île prirent leurs grottes d’assaut et les incendièrent. Depuis, nul ne les a revus. Légende ou réalité ? « L'homme de Cro-Magnon » est un représentant des premiers Homo sapiens en Europe (-35 000 ans). Tous les peuples dits primitifs ne connaissaient peut-être pas l’écriture et étaient, croit-on, de tradition orale. La mémoire est souvent extraordinaire chez eux et souvent même plus fiable que les écrits faussés par les notions mentales des écrivains ! Le patrimoine génétique de l’humanité tend à montrer que l’humanité actuelle n’est pas constituée de races différentes. Même si des variations peuvent exister, l’Humanité et Une, chaque individualité étant unique avec ses potentialités propres… Tout humain possède, comme il fut déjà dit, une Graine d’Immortalité, indestructible, qu’il lui convient de faire fructifier pour remplir son ultime vocation, le retour à l’Humain Primordial d’avant l’ "erreur à l’égard de l’Origine".