Sciences profanes et Sciences sacrées
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Les Nombres Premiers :
leurs secrets,leurs mystères
et les recherches qu'ils provoquent...
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Géométrie

 
Qu’est l’humain
au-delà de ce qu’en dit
la science profane ?
 
 
 
« Chaque corps formé a “une clef de l’Univers”,
cela il faut le savoir, qui lui est particulière
et que personne autre ne possède
(et dont personne autre ne pourra se servir)
et chacun peut, avec cette clef,
s’associer à l’Ensemble Créatif de l’Univers.
 »
 

Platon le Karuna[1],
 
Chap. I : La marche verticale des humains

Nombre de prétendues sciences actuelles réduisent l’humain à son corps physique reléguant ses autres corps subtils à des croyances sans fondement. Ce qui est trop subtil pour eux, trop essentiel et de l’ordre de l’Esprit leur échappe le plus souvent. Ils trouvent… ce qu’ils cherchent et se perdent dans une complexité indéfinie en courant après leur ombre ! La recherche purement horizontale, excluant la verticalité de la transcendance se perd irrémédiablement dans le dédale des hypothèses. Tout comme s’évader dans la seule transcendance en oubliant l’immanence est l’erreur inverse. « Immanent » et « Transcendant » sont irrémédiablement des qualificatifs indiscociables de Dieu.

La théorie darwinienne de l’évolution excluant, chez nombre d'adeptes de cette théorie, l’Intelligence Suprême créatrice de la manifestation, la remplace par le hasard, auquel est associée parfois la nécessité.
L’obscurcissement de la Lumière causée par les erreurs du mental ravala l’homme à l’état d’animal humain sans pour autant faire de lui un animal ! Charles Darwin décrit la nature comme une lutte pour la vie qui sélectionne les plus aptes. « Lorsque Charles Darwin prouva que les humains sont des parents très proches des grands singes, et donc des animaux, l’origine du mal chez l’homme se trouva du coup expliquée de façon très convaincante : il ne s’agissait ni plus ni moins que son héritage animal[2] », ce qui est erroné ! Les animaux obéissent justement à leur nature par instinct alors que les humains se devraient de suivre leur intuition.
Lorsque Thomas Henry Huxley, proche de Darwin, déclare que « la nature, n’est pas bonne mais cruelle, sournoise et totalement indifférente au sort de l’homme[3] », il ne voit pas que l’homme, en commettant « l’erreur à l’égard de l’origine » qui le coupe de sa transcendance et de son unité avec le tout, a introduit une rupture terrible. La nature est son miroir et, de miroir de l’Homme Parfait, elle devient le miroir de la contre-nature humaine, le miroir de ce qu’il est, le miroir de son ignorance !
En biologie, comme dans nombre d’autres sciences, l’axiome « Un effet ne peut précéder sa cause » est postulé comme vrai. Un effet peut précéder la prise de conscience de sa Cause première véritable. Celle-ci étant devenue inconsciente, la cause seconde que l’on croit connue la précède certes, mais elle n’est que cause apparente. L’axiome de la biologie évolutive : « L’indépendance mène au conflit, l’interdépendance à la coopération », se vérifie encore dans la fourmilière humaine qui a besoin hélas des catastrophes pour la retrouver.

Que dire de l’évolution du cerveau au cours des âges ? Est-il le résultat d’une évolution qui s’est poursuivie durant au moins sept millions d’années, selon l’hypothèse des paléontologues les  plus audacieux ?
Ils ont étudié les crânes de centaines de primates actuellement  découverts tout au long des fouilles entreprises. Ils en déduisent que le cerveau a évolué très lentement durant 5 à 7 millions d’années. Michel Brunet  et son équipe ont découvert au Tchad le crâne d’un hominidé appartenant à l’espèce baptisée Sahelanthropus tchadensis daté de 4 millions avant la fameuse Lucy découverte par Yves Coppens dans la vallée du grand rif africain remontant à 3 millions d’années. L’angle du crâne et de la colonne vertébrale attesterait la possibilité de la marche debout, mais tous les paléontologues ne sont pas unanimes. Les changements climatiques de plus en plus fréquents seraient la cause de cette adaptation à la marche. Depuis d'autres découvertes sèment de nouvelles questions...
Tous ces savoirs sont relatifs et une découverte nouvelle peut toujours remettre en cause les meilleures hypothèses. Le règne animal aboutit nécessairement à la venue de l’être humain, encore animal dans son corps physique, mais fondamentalement différent des espèces qui le précèdent, par le Germe d'Immortalité, une "clef de l'Univers", qui est en lui.
 
Un autre mystère scientifique qui soulève bien des questions : comment se serait produite la stature verticale de l’être humain ? Des observations scientifiques viennent remettre en cause la conception actuellement généralisée d’un passage dû à l’évolution des grands singes à l’homme, au grand scandale des scientifiques accrochés à leurs dogmes.
La bascule de la partie postérieure du crâne est commandée par l'enroulement du tube neural et non pas par la locomotion bipède, nous montrent les travaux d'Anne Dambricourt-Malasse[4], du CNRS et de l'institut de Paléontologie Humaine du Laboratoire de Préhistoire du Muséum d'Histoire Naturelle.
L'enroulement du tube neural durant les premiers stades embryonnaires entraîne la bascule progressive de la partie postérieure du crâne, en dehors de toute relation avec la locomotion bipède. Ce processus se répercute sur les tissus et règle les rapports entre la face et la base du crâne. Il fait apparaître le petit vide symphisaire situé au milieu du menton et qui est propre à l'homme. Ce vide symphisaire n'existe chez aucun singe actuel ou disparu.
Cet enroulement entraînant cette bascule se poursuit durant toute la croissance de l'enfant. La première partie de cette découverte objective concerne le développement de l'embryon humain. La deuxième partie concerne les fossiles de ceux qu'on présente comme les ancêtres de l'homme. Les mesures en 3 dimensions de leurs crânes font apparaître 6 catégories différentes. L'évolution est graduelle, darwinienne et contingente. L'embryogenèse par contre change lorsqu'on passe du grand singe anthropoïde à l'Australopithèque. Les fossiles correspondent à des paliers et aucun ne se situe dans une position intermédiaire.
La succession des plans d'organisation évolue toujours de la même façon : contraction cranio-faciale avec enroulement du tube neuronal de plus en plus important, processus qui s'étend sur 60 millions d'années, induit par un déterminisme interne. Les contingences externes du milieu ne jouent aucun rôle déterminant. Il s'agit d'une macromutation et non pas d'une microévolution. Le processus s'accélère de palier en palier.
Depuis 40 millions d'années, les prosimiens ont donné les singes et rien d'autre. Il y a 20 millions d'années, les singes ont donné les grands singes et rien d'autre. Il y a 7 millions d'années, les grands singes ont donné les Australopithèques, hominidés primitifs d'Afrique à station verticale et taillant les pierres de manière rudimentaire, et rien d'autre. Le passage est irréversible et s'effectue toujours dans le même sens. Les Australopithèques ont donné les Homo-sapiens, les humains actuels, et rien d'autre. En effet, le Néandertalien, considéré longtemps comme une sous-espèce de Homo-sapiens, est d'après son niveau de contraction cranio-faciale à classer parmi les Homo-erectus, hominidés au squelette hyperossifié et massif, et non les homo-sapiens[5].
De plus, les paléogénéticiens qui ont analysé, à Munich, le ruban d'ADN de l'homme de Néandertal à partir d’un os de l’humérus ont conclu qu'il n'appartient pas au genre Homo-sapiens[6].
Il y a une séparation embryonnaire nette entre sapiens et non sapiens, il n'y a pas de sapiens moins sapiens que d'autres. Il n'y a pas de gradualisme génétique à l'échelle macroscopique.
La bascule du cou ne serait pas une adaptation liée à la locomotion mais elle serait donc d'origine embryonnaire. L'apparition de l'homme ne serait pas liée à des facteurs environnementaux même si ceux-ci jouent un grand rôle contingent, et, devant ces faits et bien d’autres, Yves Coppens, spécialiste de l’évolution humaine, se voit obligé de remettre en question ses théories. Cela met fin scientifiquement à toute théorie raciste de prétendues races humaines inférieures et d'une race humaine supérieure basée sur la théorie gradualiste de Darwin. On ne peut évidemment trouver le chaînon manquant à la théorie de l'évolution qui est maintenant lettre morte. A moins de considérer, comme le dit l’humoriste, que “le chaînon manquant, c’est nous” ! L’Humain parfait est en devenir, mais pour qu’Il se réalise nous ne pouvons enfermer nos enfants dans l’idée que nous sommes seulement des animaux un peu plus perfectionnés.
Le quatrième règne a toujours été vu par les Connaissants comme spécifique. La condition humaine est la même depuis l'apparition de l'homme et il n'y a ni progrès, ni régression, ni évolution ; seuls changent les conditions de l'environnement terrestre et les conditionnements socioculturels.
Ce qui n’empêche nullement qu’il y ait des races différentes et l’on peut mettre en évidence des croisement qui se produisirent entre elles, comme  le sapiens et le Néanderthalensis, la mutation spécifiquement sapiens s’imposant nécessairement.
 

[1] - Nouvelle Lettre Ouverte à l’Ami sur le Chemin de la Vérité, op. cit., p. 180.
[2] - Precht, Richard David, Qui suis-je et si je suis, combien ?, Voyage en philosophie, Belfond, p. 132.
[3] - Ibidem, p. 133.
[4] - D'après Jean Staune et Anne Dambricourt-Malasse, « La découverte, la théorie et ... la calomnie », Convergences, n°7, Université interdisciplinaire de Paris, 1999, p. 12.
[5] - Voir les travaux de Jean-Louis Heim, paléontologue, professeur au Muséum d'Histoire Naturelle, et ses articles dans La Recherche.
[6] - Science et Vie, septembre 1997.



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