Sciences profanes et Sciences sacrées
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Les Nombres Premiers :
leurs secrets,leurs mystères
et les recherches qu'ils provoquent...
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Géométrie

 
 Chap. V :

Conscience et Mental
 
La conscience est une propriété générale de la matière. Chez l’humain, l’intuition remplace l’instinct lorsqu’il laisse l’Imagination Créatrice opérer en et par lui. Il est alors fidèle à sa vocation : mettre en œuvre l’Energie-Amour de qui tout procède.
 
Pour l’humain, il est de toute nécessité de privilégier le plan de l’ “Être” sur celui du “Savoir” comme sur celui de l’ “Avoir” qui ne doivent arriver qu’en second sous peine d’être destructeurs dans le mauvais sens du terme, car il y a, à l’évidence, une juste destruction.
La conscience embryonnaire est destinée à croître en justesse par connaissance de cause jusqu’à sa plénitude. Si l’homme n’en prend pas conscience, il risque fort de devenir un animal dénaturé, un monstre inconscient des conséquences de ses actes et de ses choix. A l’époque actuelle, « tous les hommes naissent, mais peu vivent[1] », peu ont conscience de leur devenir de “Vivants éternels”…

Si la verticalité est proprement humaine, qu’en est-il du fonctionnement de notre cerveau ? Certains spécialistes, et non des moindres, veulent nous persuader que la pensée est produite seulement par le cerveau ! Ils ne mettent pas en évidence que celui-ci est à la fois un émetteur et un récepteur, faute de poser les bonnes hypothèses.
Il faut oser affirmer que les adaptations et les changements s'opérant dans le cerveau sont non seulement occasionnés par le milieu culturel, mais aussi par la recherche traditionnelle du « Connais-toi toi-même » que des Ecoles ont toujours valablement proposée jusqu’à ces temps dits   « modernes ».
Qui pense ? Qui mentalise ? Est-ce notre cerveau seul qui génère la pensée ? Là encore, il nous faut être rappelé à l’Ordre par qui connaît de Source sûre. L’Intelligence Créatrice a doté le corps physique d’un cerveau qui est à même de comprendre bien des choses, mais si peu devant ce que l’ensemble des cerveaux humains sont capables d’appréhender. Il est capable pourtant, ce cerveau, de comprendre qu’il reçoit l’Inspiration venue d’un au-delà de cet espace-temps ! Et voilà pourtant qu’il est incapable de se rappeler ce qui a été dit il y a cinq minutes !
D’où viennent les pensées qui traversent continuellement notre cerveau ? De quantité de formes-pensées qui se forment et se développent dans l’astral ? De la mémoire cellulaire qui imprègne le corps tout entier ? Du conditionnement génétique transmis par les ancêtres via l’ADN ? Du conditionnement culturel qui a modelé le  cerveau ?
«  Actuellement sur Terre l’on parle beaucoup de mental, mais en fait personne ne sait véritablement ce qu’est “le Mental” : on le confond avec le cerveau, l’intellect ou autre confusion[2] »
« Le Plan Mental est le plan des Idées Pures, le plan de “l’imagination Créative” et à partir de là, et intellect, et cerveau fonctionneront avec Equilibre, Solidité, Justesse.
Le Mental a un Pouvoir de Réceptivité et de réalisation, de capteur et de Donneur, action Epicentrique et Gnomocentrique, incomparable.
[3] »
La nature essentielle d’un être humain ne serait-elle pas celle d’un hologramme unique qui se contient, s’engendre et peut se connaître ?
Loin de la ratiocination mentale égoïque, le cerveau émet justement une pensée en référence au Plan Mental, de là l’Idée émise en répondance est reçue par le Cerveau ; ainsi se produit l’incarnation de l’action juste. Il est dit, encore, entre autres : « Sons, Couleurs, Rythmes participent au mécanisme de votre cerveau[4] » ; « “Il suffit d’être une Idée” et “Une Idée ne se pense pas”. Quelquefois, elle sort d’on ne sait où, et dans la dualité du Bien et du Mal, il y a bien sûr “les bonnes et les mauvaises idées”, mais ce sont de bonnes et de mauvaises “pensées”, car le Plan de l’Idée est déjà le Plan de l’Origine et s’apparente avec l’Activité du Mental.[5] »
Gustav Meyrink en témoigne : « Est-ce que je “crée” effectivement, ou bien mon imagination n’est-elle en fin de compte qu’une espèce d’appareil récepteur magique ? Quelque chose comme une antenne dans la télégraphie sans fil ?[6] » La réponse est donnée, « nous sommes “pensés” par ces “images” : nous ne les pensons pas ![7] » Et le même auteur d’écrire : « Quelle malédiction que la pensée ! On croit la concevoir avec le cerveau, alors qu’en réalité elle fait du cerveau ce qui lui plaît, et elle est plus indépendante qu’aucun être vivant.[8] »
Quelle naïveté ou quelle prétention ont poussé les savants à croire pouvoir expliquer le fonctionnement d’un individu par une programmation physique ?
« Platon conçoit “l'essence ou idée (eïdos) comme un être existant en soi, qui existe tout à fait indépendamment de la réalité sensible” de sorte que la science au-delà du sensible doit atteindre “des intelligibles, universels, immuables et existants en eux-mêmes”[9] »
Déjà, Averroès enseignait qu’il y avait une intelligence universelle et immortelle qui nous pense et pense en nous quand nous pensons.
Dans le fonctionnement du cerveau, tout le corps physique est concerné, tout particulièrement le plexus solaire et certains points d’acupuncture bien spécifiés, mais de savoir cela « n’apportera rien en vous si vous n’avez pas libéré au préalable votre cerveau de toutes les contingences erronées et par conséquent limitées qu’on lui a inculquées depuis si longtemps[10] » !
Nier sa fonction de récepteur en lien avec la Source, c’est mettre le doigt dans un engrenage terrible. Comment le seul cerveau, qui n’est pas encore fonctionnel dans sa totalité, pourrait-il à lui seul connaître le cerveau ? Toute une surinformation faussée tend actuellement à nous conditionner.
 
Comment rendre l’homme plus intelligent par des techniques scientifiques ? Mais, en dopant le cerveau d’un sujet sain avec un arsenal de molécules, ne peut-on pas le rendre plus attentif, plus performant, plus vigilant, augmenter sa mémoire mentale… Et les étudiants passant des examens, aberrants d’ailleurs, de se bourrer d’amphétamines, de caféine, de métiphénidate, au risque d’en subir les contre-coups ou de s’intoxiquer[11] !
Alors que la majorité des humains sont pris par la lutte intérieure entre le mal et le bien, certains êtres font inconsciemment le mal par inversion des valeurs, tandis que d’autres se vouent totalement et consciemment au mal. C’est pourquoi : « Il y a danger d’asphyxie psychique qu’il faut écarter immédiatement avant que le “cerveau-robot” mis en marche par certains à la solde satanique ne fasse fonctionner par ses batteries meurtrières et abstraites les touches de son clavier : à ce moment là, il sera trop tard car vous ne serez plus vous-même.[12] »

[1] - J’ai vécu quinze milliards d’années, op. cit., p. 230.
[2] - L’Instruction du Verseur d’Eau, op. cit., p. 429.
[3] - Idem., p. 435.
[4] - Idem., p. 427.
[5] - Ibid., p. 436.
[6] - Le Dominicain Blanc, La Colombe, 1963.
[7] - Emmanuel-Yves Monin, L’Inspiration, 2007, Dervy, p. 194.
[8] - Gustav Meyrink, Le Visage Vert.
[9] - Wikipedia, réf. : Denat 2010, p. 39.
[10] - L’Instruction du Verseur d’Eau, op. cit., p. 439.
[11] - Robert Mulot et Héléna Sender, « Psycho Stimulants. A la recherche des molécules qui tonifient le cerveau », Sciences et Avenir n° 795, mai 2013, p. 32.
[12] - Idem, p. 422.
La suite :
Chap. VI :
Les neurosciences et leurs dangers 



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